Implants zygomatiques
Implantologie dentaire
Dans les cas d’atrophie au maxillaire supérieur permettent d’éviter les greffes osseuses (évite sinus lift, ainsi que le prélèvement crânien).
Ces implants permettent un placement immédiat d’un bridge fixe provisoire.
Ils se présentent sous différentes longueurs et sont disponibles avec deux revêtements: lisse ou TiUnite®. L’implant a une forme cylindrique à deux étages avec une extrémité à 3,9 mm de diamètre, destinée à être insérée dans le zygoma et une partie palatine de 4,4 m de diamètre avec une tête angulée à hexagone externe.
Sur cette tête viendront se visser, selon le cas clinique, des piliers droits (3 ou 5 mm de hauteur) ou angulés 17° (3 ou 5 mm de hauteur). Du fait que l’on recherche une procédure de mise en charge immédiate, le revêtement TiUnite® sera privilégié. Ces implants existent en huit longueurs différentes en mm: 30 – 40 – 42,5 – 45 – 47,5 – 50 – 52,5.
Sur cette tête viendront se visser, selon le cas clinique, des piliers droits (3 ou 5 mm de hauteur) ou angulés 17° (3 ou 5 mm de hauteur). Du fait que l’on recherche une procédure de mise en charge immédiate, le revêtement TiUnite® sera privilégié. Ces implants existent en huit longueurs différentes en mm: 30 – 40 – 42,5 – 45 – 47,5 – 50 – 52,5.
Ce type d’implant ne requiert pas de greffe osseuse ou d’augmentation sinusienne, même si l’atrophie osseuse observée à la mâchoire supérieure est importante.
Les complications possibles liées aux greffes de sinus maxillaires (sinus-lift) réalisées avant la pose d’implants conventionnels sont quasi inexistantes.
Lors de la pose d’implants zygomatiques, la prothèse qui redonne la fonction masticatoire et l’esthétique de la face et du visage peut être installée immédiatement après l’intervention.
L’insertion des implants est assistée par ordinateur, permettant ainsi au chirurgien de planifier l’intervention et de la simuler d’avance. Les résultats sont donc prévisibles.
Le temps de guérison est moindre qu’avec d’autres types d’implants, minimisant ainsi le temps de traitement total.
Le taux de succès des implants zygomatiques est identique aux implants conventionnels (92% à 10 ans).
Le critère de choix se base en priorité sur l’examen d’une radiographie panoramique (parfois, pour des cas plus complexes ou limites, un examen radiographique tridimensionnel peut être requis).
Pour cela, on utilise la méthode de E. Bedrossian qui divise le maxillaire supérieur en trois zones [4] :
la zone prémaxillaire (de canine à canine),
la zone prémolaire (ante ou parfois sous sinusienne),
la zone molaire (sous sinusienne)
En résumé, on distingue trois cas de figure:
le patient a de l’os dans les trois zones et quatre à six implants peuvent être placés plus ou moins parallèlement;
le patient a de l’os dans les deux premières zones et on peut alors placer deux implants dans le prémaxillaire et deux autres implants angulés le long des murs antérieurs des sinus (technique all-onfour) [5, 9];
le patient n’a de l’os que dans la zone prémaxillaire; on va alors lui placer deux implants dans cette zone et deux implants à ancrage zygomatique en postérieur [6].
Il faut considérer une sous-catégorie; si le patient n’a pas assez d’os dans la zone antérieure, on doit alors envisager de placer quatre implants zygomatiques « quadzygo ». Ce manque d’os peut être unilatéral.
Centre de Chirurgie maxillo-faciale
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