Chirurgie orthognathique,
une chirurgie sur-mesure pour
retrouver le sourire
Chirurgien maxillo-facial Lyon, Villefranche-sur-Saône
La chirurgie orthognathique a littéralement pour but de remettre les mâchoires, dans un double but fonctionnel, pour supprimer une malocclusion, et esthétique, pour rétablir une harmonie de face comme de profil. Cette chirurgie maxillo-faciale s’inscrit le plus souvent dans le cadre d’un traitement orthodontique ou, plus rarement, pour traiter certaines pathologies ORL comme l’apnée obstructive du sommeil.
Les avancées technologiques de ces dernières années permettent de proposer des interventions sur-mesure et de moins en moins lourdes, que ce soit pour une chirurgie des mâchoires ou une chirurgie du menton (génioplastie).
Si la dimension esthétique n’est jamais absente dans une chirurgie des mâchoires, le chirurgien orthognathique a d’abord pour but de corriger le désalignement des mâchoires et les troubles fonctionnels associés à cette malocclusion dentaire : mastication, déglutition, phonation, perméabilité des voies aériennes supérieures (notamment la nuit)… Alors que le chirurgien-dentiste ou l’orthodontiste peuvent travailler individuellement sur chaque dent, le chirurgien orthognathique va intervenir directement sur les bases osseuses supportant l’arcade dentaire : os maxillaire pour la mâchoire supérieure et os mandibulaire pour la mâchoire inférieure. Il peut ainsi corriger une malocclusion d’origine osseuse, une asymétrie faciale ou une dysmorphose du menton. Ces interventions sont, sauf exception, réalisées une fois la croissance faciale achevée, donc sur de jeunes adultes.
La chirurgie des mâchoires peut porter aussi bien sur la partie supérieure (chirurgie maxillaire) que sur la partie inférieure (chirurgie mandibulaire), pour rétablir la congruence des deux os en supprimant tout décalage avec un meilleur positionnement. En jouant sur la longueur ou la position des os, cette chirurgie orthognathique permet de corriger des anomalies osseuses, dont la présence ne permet pas d’obtenir un résultat satisfaisant par un seul traitement d’orthodontie : avancement maxillaire en cas de brachygnathie supérieure, recentrage mandibulaire en cas d’asymétrie, avancement mandibulaire sur une mâchoire trop en retrait (rétrogénie…), chirurgie de rotation anti-horaire en cas de dysmorphose verticale du bas du visage…
C’est l’examen clinique et l’imagerie médicale qui déterminent quelle mâchoire opérer et selon quelle technique d’ostéosynthèse. La céphalométrie, qui consiste à mesurer tout un ensemble de paramètres anatomiques de la face et du crâne, est alors une aide précieuse.
La chirurgie du menton ou génioplastie va permettre de traiter les anomalies de longueur du menton (menton trop court ou rétrogénie, menton trop long ou progénie), d’asymétrie ou de hauteur. Une génioplastie peut avoir un but esthétique (corriger un menton fuyant ou en galoche) ou fonctionnel : apnée du sommeil nécessitant une ostéotomie d’avancement bimaxillaire, crispation des muscles de la houppe du menton (muscle mentalis) avec défaut d’occlusion labiale, chirurgie orthognathique avec défaut d’occlusion dentaire…
La génioplastie chirurgicale peut être tout autant une chirurgie d’augmentation que de réduction, avec une dimension esthétique et fonctionnelle, alors que la génioplastie médicale est toujours une génioplastie d’augmentation, sans modification fonctionnelle.
Bien que la chirurgie orthognathique ait souvent des effets spectaculaires sur l’apparence et l’harmonie du visage, il ne s’agit pas pour autant d’une opération esthétique. L’intervention vise avant tout à corriger des problèmes fonctionnels. Pour autant, cette dimension esthétique est toujours prise en considération par le chirurgien maxillo-facial, pour garantir un résultat harmonieux de face comme de profil.
C’est pourquoi le chirurgien maxillo-facial va s’appuyer sur son expérience clinique, son regard artistique et les données céphalométriques, afin de proposer un geste opératoire et une solution sur-mesure qui subliment le profil du patient (front, nez, lèvres, menton). Des actes complémentaires peuvent être conseillés, dans le cadre d’une profiloplastie chirurgicale ou médicale, avec des gestes simples comme le chin wing ou le lissage d’une bosse ostéocartilagineuse sur le nez.
Plus que toute autre, la chirurgie des mâchoires impose une collaboration étroite entre le chirurgien orthognathique, le praticien référent et le patient. Au-delà de l’aspect fonctionnel, elle va en effet modifier les traits du visage, ce qui suppose une parfaite relation de confiance et une compréhension parfaite des enjeux opératoires. C’est dire que choisir un bon chirurgien orthognathique impose de réfléchir tout autant aux aspects techniques (plateau chirurgical dernier cri, expertise du geste chirurgical…) qu’aux aspects humains.
Dans le processus de traitement orthodontique, le praticien référent est à juste titre sensible à l’expertise du chirurgien maxillo-facial et à son plateau technique. Comme en orthodontie, la chirurgie orthognathique a profité ces dernières années d’avancées technologiques majeures. Le scanner millimétrique facial 3D, couplé à un logiciel de modélisation, permet aujourd’hui une planification chirurgicale en amont, pour une chirurgie sur-mesure, encore plus précise et performante.
Les bénéfices de la chirurgie orthognathique avec logiciel de planification 3D en amont sont nombreux : opération plus courte avec moins de complications, d’où une récupération esthétique et fonctionnelle à la fois optimale et plus rapide. Le chirurgien maxillo-facial peut ainsi analyser précisément en amont l’anatomie du visage en 3 dimensions, repérer parfaitement toutes les structures anatomiques à risques (nerfs, vaisseaux…), simuler l’emplacement exact et l’angle de coupe des ostéotomies, faire préparer des plaques d’ostéo-synthèse prégalbées sur-mesure… Cette planification virtuelle 3D garantit de choisir la technique la plus adaptée à chaque cas dès lors qu’il concerne un tissu osseux.
Très souvent, le travail de pédagogie fait en amont par le chirurgien-dentiste ou l’orthodontiste s’avère efficace si bien que, paradoxalement, le chirurgien orthognathique doit parfois plus répondre à des inquiétudes, par nature légitimes, qu’à des questions techniques. C’est ce qui explique toute l’importance de la première consultation en chirurgie orthognathique.
Le chirurgien maxillo-facial doit savoir faire preuve d’empathie et d’écoute, pour comprendre les éventuelles craintes et y répondre, avec précision et vérité. Il doit percevoir les attentes du patient, pour les anticiper et préciser – si besoin – les éventuelles limites de la chirurgie, afin de ne pas créer de déception. A ce titre, la planification virtuelle 3D constitue aussi un élément de réponse rassurante, permettant au patient de mieux se projeter dans le rendu final.
Très souvent, il est vrai que la seule étude du dossier fournit au chirurgien l’essentiel de la réponse chirurgicale : il va toutefois affiner sa proposition en fonction de l’examen clinique, avec un double regard, médical sur la composante bucco-dentaire et esthétique sur la forme du visage et du profil. C’est après avoir écouté son patient qu’il va déterminer, en fonction des examens complémentaires et de l’examen bucco-dentaire, une solution chirurgicale sur-mesure, pour retrouver une mâchoire droite, promesse à terme d’une belle dentition et d’un beau sourire.
Une chirurgie des mâchoires s’inscrit le plus souvent dans le cadre d’un protocole orthodontico-chirurgical de plusieurs mois, dont l’opération est l’étape la plus courte.
Avant la chirurgie orthognathique
Le chirurgien maxillo-facial va à terme repositionner les mâchoires, et donc modifier la position des dents. En amont, l’orthodontiste va anticiper cette opération en réalisant un « pré-positionnement dentaire ». Cette phase de préparation orthodontique dure de 6 à 18 mois, avec pour objectif de fournir la meilleure occlusion possible au moment de la chirurgie orthognathique.
La consultation initiale préalable avec le chirurgien maxillo-facial est alors une étape essentielle, tant d’un point de vue technique qu’humain.
Pendant la chirurgie orthognathique
Une chirurgie des mâchoires ou du menton s’effectue toujours sous anesthésie générale, avec le plus souvent une hospitalisation d’un à deux jours. Il n’y a pas de cicatrice, car la voie d’abord se fait généralement dans la bouche.
Le chirurgien maxillo-facial associe alors différents gestes d’ostéosynthèse, lui permettant de réaliser tous les mouvements des mâchoires possibles : avancée ou recul de la mâchoire inférieure (mandibule) ou supérieure (maxillaire) ; remontée ou recentrage de la mâchoire inférieure ; remontée, abaissement ou élargissement de l’os maxillaire ; avancée, recul ou diminution de la hauteur du menton et de la symphyse mandibulaire… Chaque intervention est ainsi parfaitement individualisée pour répondre parfaitement aux objectifs esthétiques et fonctionnels de chaque patient.
Après la chirurgie orthognathique
Le suivi post-opératoire est assuré par le chirurgien orthognathique, le temps que la consolidation osseuse se fasse sur environ 6 à 8 semaines, avec contrôle radiologique. Les précautions concernant l’alimentation, l’hygiène bucco-dentaire, le port éventuel d’élastiques ou la reprise du sport sont à chaque fois détaillées et expliquées. Les douleurs sont en principe modérées et toujours prises en charge par le chirurgien maxillo-facial.
Une fois la consolidation osseuse achevée, le suivi orthodontique va durer quelques mois, rarement plus de six. Ces finitions orthodontiques, le plus souvent par gouttières ou bagues, ont pour but de sublimer le geste chirurgical, afin d’assurer une occlusion dentaire parfaite et un beau sourire retrouvé, preuve d’un geste technique réussi.
Centre de Chirurgie maxillo-faciale
et de stomatologie de Mâcon
19 Cours de l’Évêque Moreau, 71000 Mâcon
Centre de Chirurgie maxillo-faciale
et de stomatologie d’Arnas
120 Ancienne Route de Beaujeu, 69400 Arnas
Hôpital Nord-Ouest de Villefranche-sur-Saône
Plateau d’Ouilly, 69400 Gleize